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Le Centre Marshall et l’École de l’OTAN : l’OTAN dans les montagnes bavaroises


von: Franz Iberl | Veröffentlicht am: 4. Januar 2009

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L’École de l’OTAN à Oberammergau et le Centre Marshall à Garmisch-Partenkirchen, dans les montagnes bavaroises, jouent pour l’OTAN un rôle qui, s’il n’est pas visible au premier regard, est tout de même remarquable. Les deux institutions ont été impliquées dans les actions dont il a déjà été question dans d’autres contributions – que ce soit la réforme du secteur de la sécurité en Bosnie ou la délimitation de l’Europe orientale et de l’Asie centrale.

Même si leurs origines et leurs responsabilités sont différentes, il convient toutefois de les considérer ensemble, non seulement de par leur proximité géographique (mais précisément aussi en raison de celle-ci) : leurs sites sont voisins et sur la carte, elles semblent joliment lovées dans les montagnes (voir par exemple la prise de vue satellite). Elles sont à une heure et demie de train de Munich.

60 ans d’OTAN – cela mérite en Bavière aussi un coup de projecteur en arrière ! Il est étonnant de constater que nous non plus, nous n’avons tout simplement pas perçu pendant longtemps le rôle de ces institutions. Dans ses activités à la fin des années 70 et par la suite (rappelons-nous : « Guerre froide, Ostpolitik, détente… »), le mouvement pacifiste qui connaissait justement une renaissance regardait « autour de lui » pour découvrir presque de façon étonnée la militarisation de la région. Le document « Pulverfass Südbayern » [« Le Sud de la Bavière, une poudrière »], publié en son temps par le DKP (Parti communiste allemand), offre un aperçu de la situation de l’époque. La carte de la région qu’il contient ressemble à une fourmilière : partout, des casernes, des bases aériennes, des stations de radars et de missiles, des usines d’armement. Une chose est claire : le Sud de la Bavière se caractérise depuis longtemps comme centre d’armement. Pour Garmisch et Oberammergau, des casernes de l’armée américaine et de la Bundeswehr sont certes dessinées sur la carte, mais il en y avait à l’époque une quantité imposante. Pour le mouvement pacifiste, il était généralement quasi impossible de s’y intéresser en détail.

Depuis lors, la situation a changé de façon drastique. À première vue, la situation apparaît plutôt réjouissante – il y a beaucoup moins de sites militaires. Il y a cependant une réorganisation massive de l’armement, avec une concentration des priorités sur quelques rares sites, dotés d’une nouvelle palette de missions. La Bundeswehr elle-même est depuis lors engagée dans des interventions à l’étranger, et les structures sont changées de fond en comble. De même, les bases américaines se sont déplacées, notamment vers l’est. À la place, les stratégies pour l’OTAN sont aujourd’hui mises au point au beau milieu de l’Allemagne et la Bavière tient lieu de thébaïde pour conférences et formations. L’École et le Centre revêtent pour cette politique de l’OTAN une signification qui est sous-estimée dans l’opinion publique. Ils sont un élément essentiel de la structure militaire bavaroise (du Sud) d’aujourd’hui.

La BIFA (Initiative citoyenne munichoise pour la paix et le désarmement) a arrêté son choix sur les deux institutions dans sa recherche d’objectifs intéressants pour sa traditionnelle marche de Pâques pour la paix.

Le Centre Marshall

Il s’en est fallu de peu pour que l’armée américaine se retire de Garmisch au début de sa restructuration. Après la chute du Mur, les États-Unis découvraient l’opportunité de s’immiscer plus fort que jamais en Europe de l’Est. La structure militaire de la caserne devait être abandonnée (rappelons-nous que l’ennemi avait disparu), on en vint donc à une nouvelle possibilité d’exploitation. L’US-EUCOM, le commandement des forces armées américaines en Europe, dont le siège est à Stuttgart-Vaihingen, fonda en 1991 le Centre Marshall : lors de son inauguration en 1992, les parrains en étaient Colin Powell (signataire de l’acte de fondation), Paul Wolfowitz et Dick Cheney. En 1994, à la suite d’une convention gouvernementale passée avec le ministère allemand de la Défense, il devient un partenariat germano-américain. Concrètement, cela signifie que la direction et le contrôle sont attribuées au commandant en chef de l’EUCOM, tandis que la surveillance des lieux et une partie du financement échoient à l’Allemagne.

Le Centre Marshall est l’un des cinq centres régionaux des États-Unis pour la « promotion de la coopération à la sécurité dans le monde ». Sa mission est décrite comme suit : « Création d’un contexte de sécurité plus stable par la promotion d’institutions démocratique et de relations, surtout dans le domaine de la défense, par des contributions actives à une coopération pacifique dans le domaine de la sécurité et par la promotion de partenariats de longue durée entre les pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Eurasie. » [1]

Dans ce cadre, un « soutien » est apporté en outre depuis plusieurs années au Kazakhstan, à la Kirghizie, au Tadjikistan, au Turkménistan, à l’Ouzbékistan, à l’Afghanistan et à la Mongolie. Mis à part le langage qui dissimule sous de beaux traits les intentions réelles, la prétention à influencer les décisions dans des pays étrangers est affichée dès l’abord. [2] Ulrich Sander écrivait un court article à ce propos en 2006 dans le « Zeitung gegen Krieg » et citait un tract de l’époque de la BIFA [3] :

« Les ‘Alliés’ n’ont pas seulement des bases aériennes et des champs de manœuvres, ils ont aussi des instituts qui sont une sorte de porte-avions idéologiques chez nous, dans notre pays. Ils ne laissent pas ce terrain aux écoles supérieures de la Bundeswehr, à la Fondation Bertelsmann ou à la Fondation Heinrich Böll – non, non, les États-Unis mettent eux-mêmes la main à la pâte. »

Géopolitique à Garmisch-Partenkirchen

Petit, raffiné, luxueux, le Centre Marshall est l’un des creusets des conflits mondiaux actuels. Un lieu idéal pour entretenir des contacts personnels avec des représentants militaires, mais aussi politiques, venus de l’étranger. Ces contacts servent l’objectif d’étendre l’influence américaine en Europe et en Asie centrale avec pour but, à long terme, d’élargir l’OTAN. Les considérations stratégiques qui se cachent derrière ces activités sont clairement exprimées, par exemple, par l’ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis (et actuel conseiller d’Obama !), Zbigniew Brzezinski :

« Les pivots de la géopolitique sont les États dont l’importance ne provient pas de leur puissance ou des objectifs politiques qu’ils se sont fixés. Ils tiennent davantage leur importance de leur situation sensible et de leur état potentiellement vulnérable, qui influence le comportement des acteurs géopolitiques. […] L’Ukraine – qui constitue un pion nouveau et déterminant sur l’échiquier eurasien – est un de ces pivots de la géopolitique car sa simple existence en tant qu’État indépendant contribue à la transformation de la Russie. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire eurasien. » [4]

La plupart des pays qui longent les frontières de la Russie ou de la Chine sont considérés comme des « pivots de la géopolitique ». Ce sont précisément ces pays qui retiennent en particulier l’attention du Centre Marshall. Un exemple particulièrement parlant en est donné par l’Ouzbékistan : le Centre Marshall n’a pas ménagé ses efforts pour établir des relations avec les autorités militaires de ce pays. Le directeur du Centre à l’époque, Robert Kennedy, s’est même rendu lui-même en visite à Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan, le 10 septembre 2002. À ce moment, et depuis 1993, 89 fonctionnaires militaires et civils ouzbeks avaient déjà fréquenté le Centre.

L’indifférence affichée par les gouvernements occidentaux pour les violations des droits l’homme perpétrées dans le pays peut être constatée dans ce rapport de Craig Murray (ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan) : « Karimov est l’un des dictateurs les plus brutaux au monde, un homme responsable de la mort de milliers de personnes. Dans les prisons ouzbèkes, des détenus sont ébouillantés. » [5]

En 2002, Karimov était hôte à la Maison Blanche. De nombreuses photos montrent George Bush lui serrer la main. Le Centre Marshall se targue de ce genre de « success stories » : il joue en effet un rôle important dans l’établissement de relations militaires entre les États-Unis et les pays d’Europe centrale et d’Asie centrale. Selon l’avis du commandant en second du commandement central des États-Unis, Michael DeLong, le Pentagone n’aurait eu (en 2002) « aucun accès aux points d’appui en Asie centrale (par exemple, l’Ouzbékistan) pour mener la guerre contre le terrorisme s’il n’y avait pas eu ces relations », qui ont été établies en partie par le Centre Marshall.

Certains anciens étudiants du Centre Marshall ont occupé par la suite des postes importants dans leur pays d’origine – comme David Tevzadze, ministre de la Défense géorgien ; Josip Stimac, commandant de la force aérienne croate ; Gaidis Zeibots, chef de l’état-major de la défense en Lettonie ; Valerii Muntiian, vice-ministre de la Défense ukrainien ; Oleg Shamshur, vice-ministre des Affaires étrangères ukrainien.

Le « Partenariat pour la paix » (Partnership for Peace) constitue un autre lien, une structure au service de la relation entre l’OTAN et les pays non membres de l’OTAN qui sont prêts à coopérer avec elle. Il est particulièrement frappant de voir combien même un État neutre comme la Suisse soutient par cette l’OTAN voie de façon déterminante. Le Centre Marshall a conclu des accords de coopération avec l’ETH de Zurich (Institut fédéral suisse de technologie) et il utilise les ressources Internet de ce dernier pour ses propres cours (tout comme le fait l’École de l’OTAN, voir ci-dessous). Volontairement, l’Autriche elle aussi remet aussi en doute de cette manière sa neutralité si importante pour une politique de paix.

En dépit du rôle politique massif que joue ces institutions, l’opinion publique continue de ne leur accorder qu’une attention minimale. Avec sa politique de lobbying, la Fondation Bertellsmann s’est entre-temps fait connaître davantage ; des institutions comme le Centre Marshall ou l’École de l’OTAN ne sont par contre que très rarement considérées sérieusement ! [6]

L’École de l’OTAN à Oberammergau

Le terrain actuellement occupé par l’École de l’OTAN fut, de 1937 à 1945, celui du 54e détachement alpin de renseignement (compagnie de communication), membre de la 1re division alpine allemande, rendue tristement célèbre par ses crimes de guerre. Certains bâtiments furent également utilisés pendant la guerre pour le développement de moteurs de fusées (donc des V1 et V2, armes absolues d’Hitler) par Messerschmitt AG. Après la guerre, le terrain servit d’abord de caserne pour l’armée américaine ; il est utilisé par l’OTAN depuis 1953. Depuis lors, plus de 130 000 officiers et civils y ont suivi des séminaires. Actuellement, à peu près 80 cours sont organisés par an, pour environ 10 000 participants.

Dans la présentation que l’institution fait d’elle-même, on peut lire :

« L’École de l’OTAN constitue un centre pour la formation individuelle et l’entraînement du personnel militaire et civil de l’OTAN, du Partenariat pour la paix, des Nations Unies, du Dialogue sur la Méditerranée et des pays qui coopèrent avec l’OTAN. » [7]

L’École de l’OTAN forme donc des militaires et toutes sortes de civils travaillant dans leur environnement, dans le cadre de cours pour les cadres supérieurs de l’OTAN. L’École de l’OTAN se décrit encore comme suit :

« Notre mission consiste en une formation individuelle et orientée sur les engagements de forces armées, qui prend en compte la stratégie présente et future de l’OTAN, c’est-à-dire les concepts, doctrines, politiques et procédures qui doivent aider les deux commandements stratégiques à accroître l’efficacité opérationnelle de l’Alliance atlantique. »

La mission consiste donc clairement en la « formation orientée sur l’engagement des forces armées », c’est-à-dire en la formation militaire pratique pour le combat. Le colonel James J. Tabak, commandant de l’École de l’OTAN, a exprimé tout aussi clairement le sens de cette mission : « Nous sommes la seule institution de formation internationale qui enseigne les principes militaires pas uniquement sur le plan théorique. »

Le questionnaire d’inscription pour les participants, qui peut être téléchargé depuis la page d’accueil du site de l’École, montre sans équivoque combien les cours proposés seront concrets et orientés sur les engagements militaires. Les participants doivent en effet mentionner si et où ils seront engagés dans les 120 jours suivants dans des zones de guerre ou de crise.

L’École de l’OTAN déclare être engagée envers la sécurité mondiale dans le cadre de l’entente entre les peuples. Le contenu de ses cours reflète cependant une tout autre image. Il y a ainsi, en plus des cours fondamentaux pour les membres des hauts commandements, et de ceux sur la défense contre les armes ABC, les armes de destruction massive, la planification et l’analyse médicales, des cursus portant sur les interventions concrètes, comme en Afghanistan ou sur les « opérations multinationales de maintien de la paix » en général. Des cours plus spécifiques s’intéressent aussi au « travail de presse » et aux « opérations d’informations », connues autrefois sous le terme de guerre psychologique. L’offre de cours accorde une importance sans cesse accrue à la « CIMIC », la coopération civilo-militaire.

Plus de 10 000 inscrits suivent chaque année en Haute-Bavière ces formations multiculturelles et multinationales. Des soldats pakistanais et afghans, par exemple, ont ainsi pris part aux cours de l’École de l’OTAN à Oberammergau. Outre les cours sur place, de nombreux cours aussi proposés par Internet – comme dans le cadre du partenariat entre le Centre Marshall et l’ETH de Zurich (et tant pis pour la neutralité suisse).

Couveuses pour des mondes parallèles refermés sur eux

Les deux institutions organisent donc des cours et des conférences et véhiculent l’idéologie de l’Alliance atlantique. Mais en quoi se distinguent-elles l’une de l’autre ? L’École de l’OTAN est « orientée sur les engagements des forces armées » et vise donc l’instruction de troupes d’occupation et leurs besoins. Un échange d’expériences militaires a donc lieu, qui aide à mettre en œuvre des programmes politiques. Le personnel enseignant provient régulièrement des interventions militaires elles-mêmes. Le Centre Marshall est par contre orienté sur « la politique de l’Alliance » et l’« exercice d’influence », par exemple dans le cadre de l’élargissement de l’OTAN à l’est. Il s’agit donc ici plutôt d’un institut qui produit des concepts à travers ses textes et promeut la coopération dans la recherche autour des objectifs politiques de l’OTAN.

Les objectifs des deux institutions sont donc différents, et pourtant, elles partagent de nombreux points communs. Nous avons dû assister dans les dernières années à l’arrivée de troupes de l’OTAN de tous les pays possibles dans des opérations d’occupation. Cela n’a naturellement plus rien à voir avec de la défense. Alors qu’il n’est point besoin de beaucoup d’arguments pour motiver un soldat à défendre son propre pays contre une attaque, il faut développer d’autant plus de « force de conviction » pour que les soldats aillent risquer leur peau à l’étranger pour de tout autres objectifs. Outre le travail classique permanent de relations avec le public, l’« allégeance » de l’opinion publique, mais aussi du personnel militaire lui-même, est essentielle.

Dans la communauté de ces institutions, le « vocabulaire officiel » de l’OTAN devient une chose allant de soi, et le côté pratique de la politique d’occupation y est scandé sans cesse. Le double rôle consistant à jouer les combattants d’une part et à se faire passer dans le même temps pour « ami et soutien » n’est pas facile à remplir. À cela s’ajoutent les efforts incommensurables pour endosser en tant que force d’occupation l’administration directe des missions civiles, bref, ce que l’on appelle la coopération civilo-militaire. Les deux institutions doivent être vues dans le contexte de l’« offensive idéologique » des dernières années. L’enjeu pour elles est d’imposer machinalement et sans le moindre espace pour la contradiction la devise qui prétend que « Nous sommes la démocratie ». La formation des personnes est vendue comme « exportation de la démocratie et de la liberté », alors que la réalité est faite de protectorats et d’occupation. Le Centre Marshall et l’École de l’OTAN sont des instruments de cette politique de violence et s’apparente donc à un exercice de la puissance avec des armes « visibles ». En effet, à la différence des guerres où un ennemi est militairement vaincu, les « nouveaux » conflits consistent à exercer le contrôle dans des pays étrangers, ce qui est une mission fondamentalement différente. Les bastions que l’on a décrits et qui sont situés dans les montagnes de Bavière sont au service ce colonialisme d’aujourd’hui, un colonialisme « intelligent ».

On peut les considérer comme des « couveuses pour mondes parallèles refermés sur eux », qui représentent un réseau mondial de fidèles de l’OTAN et de décideurs politiques. Précisément avec un tel paysage, qui dégage à la fois une atmosphère de vacances mais offre aussi un certain isolement, l’OTAN a réussi un beau coup. On peut imaginer sans peine les contacts inoubliables qui complètent le programme en dehors du « cadre formel ».

L’OTAN parvient ainsi chaque fois à faire croire ses propres mensonges aux participants, ce qui est naturellement sans prix pour le degré d’efficacité des opérations militaires. Parallèlement, l’économie locale en profite volontiers : l’offre touristique et gastronomique du lieu s’adresse clairement à la clientèle de l’OTAN, et les mandataires municipaux s’empressent d’entourer les militaires de mille soins. En organisant des visites guidées et une journée portes ouvertes, l’OTAN apparaît aux yeux des habitants de l’endroit comme un partenaire amical (comme tous les militaires tentent toujours de faire).

Remarques

[1] Annuaire 2006 du Centre Marshal, cité dans www.bifa-muenchen.de/bf2006/Marshall-Center-FI-Bad-Toelz-Wolfratshausen.pdf

[2] C’est ce qu’affirme M. Ischinger (nouveau président de la Conférence sur la sécurité de Munich) dans un article paru dans le Süddeutsche Zeiting, lorsqu’il parle de gouvernement mondial ; cf. « Das Gute an der Krise » [« Le bon côté de la crise »], Süddeutsche Zeitung du 15.12.2008

[3] www.bifa-muenchen.de/bf2006/OM-Draussen-2006.pdf

[4] Zbigniew Brzezinski: The Grand Chessboard : American Primacy and Its Geostrategic Imperatives [Le Grand Échiquier : la primauté et les impératifs géostratégiques de l’Amérique], 1997

[5] Craig Murray, ancien ambassadeur britannique aux États-Unis, 19.1.2006, dans « Democracy Now »

[6] Cela se voit aussi sur Internet : lorsque l’on fait une recherche sur le Centre Marshall, le site plutôt réduit de la BIFA se trouve juste après le site du Centre Marshall dans l’affichage des résultats du moteur de recherche. Idem pour l’École de l’OTAN : le site de la BIFA vient juste après l’École dans le moteur de recherche – en d’autres termes, bien peu sont ceux qui s’intéressent à ce sujet !

[7]Toutes les citations qui suivent proviennent de www.natoschool.nato.int